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Rapport Final      page2

Programme de développement communautaire

Association oasis verte  Kébili Nord

Objet : Mission du développeur communautaire  recruté par l’association

 

 

suite//

 

 

2-    Type d’industrie ?

  • Industrie Mécanique et Electrique : Néant

  • Industrie chimique : Néant

  • Industrie agro-alimentaire : Néant

  • Industrie textile : Néant

  • Artisanat, petits métiers : oui

 

3- Type d’agriculture ?

 

  • Existence de pratiques agricoles préservant la diversité des sols : Non

      Les agriculteurs ne savent pas comment protéger le sol. Ils utilisent, d’une façon aléatoires, le sol dans des diverses plantations .Sa va drainer facilement la richesse de sol.

  • Existence de fermes pratiquant l’agriculture biologique : Non

  • Types de plantation dans la commune

-       Légumes

-       Palm (dates de toutes sortes)

-       Les arbres fruitiers (raisins grenade.....)

  • Répartition des terres agricoles (terres domaniales, propriété privé)

 

Terres domaniales

Propriété privé

-

2656 Hectare

 

  • Types d’agriculteurs: (pourcentages petits agriculteurs)

 

 

Arboriculture

Primeurs

Cultures annuelles

Production (ton)

12412

2923

43310.5

Pourcentage

21 .16%

4.98%

73.86%

 

  • Type d’exploitation agricole

Il y a des jeunes promoteurs qui exploitent des nouvelles oasis à côté des lots de propriété privé qui ne dépassent pas ½ hectare. La location des terres agricoles n’existe pas à Kébili puisque la terre est de nature socialisme.

 

  • Type de terre agricole

La terre agricole exploitée est semi arides, elle forme des oasis.

 

  • Nombre de puits agricoles : 238 puits

 

  • Système d’irrigation pratiqué : les agriculteurs utilisent un système d’irrigation traditionnelle (irrigation avec des seguias).

  • Type d’élevage

    • Céréales

    • Légumineuse

    • Légumes

    • Fourrages

    • Nombre d’éleveurs : 1176 Hectare

    • Capacité de production 

 

Céréales

légumineuses

légumes

Fourrages

Capacité de production 

1050 quintaux

300 Ton

300  Ton

40000 Ton

 

  • Potentiel en pêche maritime / aquaculture : Néant

  • Surface forestière : 345 Hectare

 

4- Type de tourisme et artisanat ?                      

 

  •  Activité touristique et hébergement

Le secteur touristique connaît un développement continu d'une année à l'autre et draine des milliers de visiteurs attirés par les charmes du désert et la beauté des oasis. L'infrastructure touristique de la région se modernise ( des unités hôtelières ont été créées, des excursions sont organisées, et un festival international se tient annuellement dans la délégation de Douz )…

Plusieurs projets touristiques ont été réalisés en 2011 à Kébili, en dépit de la baisse des indicateurs.
Cinq agences de voyages, un camping, une maison d’hôte, un restaurant (1 fourchette) et une station d’animation touristique offrant des randonnées à dos de chameau ou en quad, ont ouvert leurs portes à Kébili. 
En 2011, 13 mille touristes ont visité la région, contre 385.000 en 2010. Le nombre des nuitées passées ont chuté à 124.000 (401.000 en 2010).

  • Type de tourisme

C’est un tourisme de passage qui vise à exploiter judicieusement le patrimoine biologique saharien et la valorisation des us et coutumes de la région de Kébili pour la création d’un nouveau produit écotouristique dans le sud tunisien

  • Type de produits artisanaux

Des produits artisanaux  qui ne sont pas différents des autres souks du pays. Ces souks vendent des costumes, des bijoux berbères, de la céramique, des articles en cuir, des tapis bédouins, des cages.

  • Centres de formation artisanale

Il y’a un seule centre de formation artisanale.

 

5-    Type de commerce ?

 

  • · Activité formelle

L’activité formelle comprend un importateur ou grossiste-collecteur et un point de vente au détail (supermarché, superette, kiosque). Parfois, une seule entreprise remplit les fonctions d’importation, de gros et de détail. La ville de Kebili disposent souvent de supermarchés, de superettes et de détaillants spécialisés qui convoitent les groupes de revenus aisés. Ces supermarchés et épiceries libre-service ne jouent pas de rôle important dans la distribution des principaux produits vivriers de base. Parfois, ce secteur formel organise la vente de certains produits bien standardisés (boissons sucrées, bière) dans ses propres boutiques.

  • · Activité informelle (noir)

    • La vente d'hydrocarbures

    • Location de voitures

    • Vente de l’alcool

 

  • · Petits commerces       

 

Il y a des petits commerces dans le secteur et l’activité économique générés par l’ensemble des commerces de proximité indépendants tel que  superette, kiosque

 

  • · Commerces de grandes et moyennes distributions

 

  La ville de Kebili ne possède pas de véritable marché de gros. Les installations utilisées pour la vente en gros de vivres sont souvent disséminées à travers la ville. Il n’existe pas d’infrastructures spécifiques, mais les colporteurs organisent la vente dans des rues et des parkings près des marchés de détail, où les camions s’arrêtent. Parfois, il s’agit d’une concentration de dépôts des grossistes locaux «semi-formels». Le chiffre d’affaires de ces entreprises est petit, le dépôt n’est qu’une simple construction car il y a peu d’infrastructures ou d’installations spécifiques.

 

6-   L’économie sociale?

                   Le concept « économie sociale » n’a pas été reconnu officiellement à Kebili

  • Coopératives

N’existe pas

  • Mutualités

N’existe pas

  • Associations de développement local

Elles sont présentes: sportif, culturel, éducatif, familial, sanitaire, social, environnement…

 

C/ Microprojet

 

  • Identification des microprojets qui peuvent être développés dans la commune :

 

L’industrie agroalimentaire est l'ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l'élevage en produits alimentaires destinés essentiellement à la consommation humaine. Elle ne doit pas être confondue avec l'agro-industrie, qui comprend outre l'agroalimentaire, la transformation des matières premières issues de l'agriculture et de la foresterie en produits non alimentaires, comme les biocarburants, les biomatériaux et les biotechnologies industrielles (« biotechnologies blanches Â»).

 

  • Identification des promoteurs de microprojet ayant un blocage administratif ou de financement

 

Les constats faits par ces jeunes se résument ainsi :

 

ü  Manque d’accompagnement des jeunes à l’insertion dans le milieu professionnel.

ü  Méconnaissance des emplois et des ressources disponibles ainsi que des besoins économiques de leurs régions.

ü  Difficulté d’accès à des crédits pour démarrer leurs entreprises.

Suites à ces constats, les jeunes ont recommandé aux Etats et gouvernements l’élargissement de l’accès au fonds d’insertion des jeunes de la CONFEJES ainsi que le renforcement et la diversification de ses activités pour toucher le maximum de jeunes désireux de créer un microprojet.

 

  • Identification des projets pilotes que nous pouvons développer pour la commune

 

ü  Projet  " feuille de palmier transformé en MDF "

 

L’idée de ce projet est de transformer les déchets de palmiers aux panneaux de MDF.

 

Ligne de production MDF (machine de panneau de fibre à densité moyenne)

MDF est une sorte de substitut excellent pour le panneau en bois naturel avec de nombreuses applications. Il est largement utilisé dans le domaine des meubles, la construction, la décoration et les boites d'appareils électroménagers. Des matériaux tels que le bois et les autres fibres végétales après qu'on leur ajoute de la résine d'urée formaldéhyde convenable ou d'autres adhésifs forment des panneaux sur presse à chaud de 450-880 kg/m3. Les panneaux sont caractérisés par une surface lisse et étroite, une couche de base uniforme et un bois de bonne performance de travail. La ligne de production MDF consiste en la préparation de puce, préparation de fibres, mélange de colle et l'application, formation de mat et le pressage à chaud, refroidissement et dimensionnement, ponçage.

 

Capacité annuelle

de 10000 mètres cubes à 100000 mètres cubes

Dimensions MDF

longueur: 2440mm, largeur: 1220mm, épaisseur: 8-25mm.

Jours de travail

300 jours par an.

Changements

3 changements par jour

 

Procédés de technologie de la ligne de production MDF 
1. Préparation de puce
Les feuilles de palmier sont coupées en morceaux de taille définie. Les morceaux venant de silo de morceaux seront projetés ou classés par l'air pour supprimer les amendes, les sols et les pierres.

2. Section de préparation de fibre 
Les copeaux sont transportés au bac supérieur du raffineur et alimentés de manière positive à l'autoclave par vis sans fin pour la cuisson à vapeur. Les copeaux cuits à la vapeur seront désintégrés en fibres sous l'effet de la chaleur et le mécanisme de la chaleur. Le milieu de séchage mélangé et la fibre humide qui est à l'état de suspension avec l'aide de l'écoulement d'air à haute pression, et ainsi épuise l'humidité dans la fibre par l'intermédiaire d'agent de séchage pour obtenir des fibres sèches. Les fibres sèches tombent sur la bande transporteuse à travers la vanne de décharge du cyclone, puis seront transportées vers les bacs de fibres secs pour le stockage.

3. Mélange de colle et section d'application 
Le procédé d'application de colle avant séchage est adopté. Alimenter de la paraffine fondue aux additifs étanches à l'eau pour raffineur. La paraffine est mélangée avec des fibres uniformément sous l'effet de plaques de raffineur. La colle est transportée à la conduite de soufflage de soupape d'évacuation de fibres. Cette section peut être commandée par le PLC ou un ordinateur.

4. Section de séchage de fibre 
Les fibres après mélange avec de la colle sont transportées le long des conduits de séchage avec de la vapeur, et transportées vers le séparateur à cyclone par de l'air chaud. Et c'est ainsi que l'eau dans les fibres est évacuée avec de l'air chaud. Les fibres séchées et l'air sont séparés, puis transportés vers un silo.

5. Formation de mat et section de pressage à chaud 
La fibre après séchage est transportée vers le dessus de la machine de formage, et répartie uniformément sur la bande de toile de transport sur le chemin de l'écoulement d'air. La boite sous vide placée en dessous de la ceinture de maille fournit une pression négative et l'air sera évacué par une maille de ceinture, la fibre reste sur la maille de ceinture de tapis et fait le mat progressivement. Un tapis moelleux sera appuyé par la prépresse. Les mats pressés sont coupés en longueur définie par la scie longitudinale et transversale, puis transportés au chargeur à travers passage de convoyeur d'accélération, de stockage et de transport de convoyeur d'extension. Lors de la finition du tapis de chargement, le transport dans le chargeur va nourrir la bande transporteuse et le tapis dans la presse à chaud, en même temps, la tête de pelle à l'extrémité avant de la bande transporteuse pousse la plaque pressée. Lorsque le chariot arrive au terminal, les panneaux ont été dans les déchargeurs, et les mats arrivent à la position voulue. Le chariot retourne, le transporteur à courroie tourne vers l'avant. Les mats sont encore dans leur état relatif et restent sur le plateau de la presse lorsque la vitesse de la courroie de transport est le même que la vitesse de retour du chariot. La colle est dans les cures du tapis, grâce à la température et la pression dans la presse à chaud, et donc avec des panneaux à intensité précise et forme une forme d'épaisseur. Les panneaux rugueux seront mis en support par l'intermédiaire d'un déchargeur. Le convoyeur d'évacuation va décharger les panneaux les uns après les autres à la section suivante quand la cage descend.

6. Section de refroidissement, dimensionnement et ponçage 
Les panneaux rugueux après refroidissement de l'air sont transformés en panneaux coupés sur mesure par l'intermédiaire de scie longitudinale et transversale. Et puis les panneaux coupés sur mesure sont poncés, triés, emballés et empilés pour le stockage.

Installations techniques MDF, Matériel MDF, Machine de panneau de fibre à densité moyenne, Equipement de panneau de fibre à densité moyenne.

Coûts

Entre 150.000 D à 1.000.000 D

Les nombres d’offres d’emplois possibles

Entre 50 à 200 emplois.

 

 

ü  Projet  " Biocarburant à partir de dattes "

 

La production de biocarburants à partir de dattes est un projet pilote.

Ce projet va permettre  d’évoluer vers une autre dimension. Celle du développement de nouvelles sources d’énergie et la sécurité alimentaire.
La fabrication du bioéthanol, à partir de la datte, ne concerne pas la variété appelée Deglet nour. Ces biocarburants sont plutôt préparés à base de variétés dites communes et qui ne trouvent pas de débouchés commerciaux. En termes de chiffres, les variétés communes représentent un excédent de production de 150 000 tonnes par an. Pour la faisabilité de ce projet, des études ont été menées. Ces dernières ont démontré que la transformation des dattes est plus avantageuse que celle de la betterave sucrée et de la canne à sucre. En effet, il a été établi que la datte recèle 65 % de sucre, alors que la betterave n’en contient que 18 % et la betterave 13 %.  Aussi un hectare de dattiers fournit 22 tonnes de datte, soit l’équivalent de 14.6 % de sucre. En parallèle, un hectare de betterave en fournit 10 % et la canne à sucre 11.7 %. Sur un autre plan, contrairement à la canne à sucre et à la betterave, dont la plantation nécessite 100 % d’occupation du sol concerné, un hectare de datte, soit 150 palmiers, ne nécessite que 15 % d’occupation du sol. Ceci rend possible le développement de cultures annexes, à la faveur du microclimat garanti par les oasis. Par ailleurs, une tonne de datte est à même de fournir 280 litres de bioéthanol, le maïs 300 litres, la betterave 116 litres et la canne à sucre 75 litres. Le projet absorbe tout l’excédent de production de dattes communes de Kebili. Mieux encore, cette nouvelle branche va encourager les agriculteurs à se lancer dans cette activité lucrative. Pour ce faire, un centre de production de palmiers femelles se charge de produire in vitro une moyenne d’un million d’espèces. Cette production sera distribuée gratuitement aux agriculteurs pour encourager l’essor du «Nakhiol», nom commercial donné au bioéthanol à base de dattes. Sur un autre plan, la transformation de la datte permet d’obtenir un biocarburant, mais aussi et surtout d’autres dérivés tels que le café à base de noyaux de dattes, des biscuits et autres fibres. Tous ces produits ont, d’ores et déjà, été produits dans des quantités semi-industrielles et sont visibles au stand de l’entreprise au niveau du Salon des nouvelles énergies. avec ce projet, la Tunisie est véritablement à même de développer de nombreux secteurs d’activité à partir de la fabrication de biocarburants en ne citant que le secteur de l’agriculture.

Ce projet coûterait 22 millions d'euros. au départ, 150 000 tonnes de dattes seraient utilisées afin de concocter le nakhoil : 20 tonnes de dattes suffisent pour fabriquer plus de 6 500 litres de bioéthanol. Le nakhoil peut être mélangé à hauteur de 5% à un litre d'essence, ce qui diminuerait les émissions de monoxyde de carbone de 30%. cette unité de production et ce laboratoire de reproduction in-vitro de palmiers-dattiers sur 5 hectares à Tombar- Kébili. à l'avenir, le tronc des palmiers pourra aussi fournir du bioéthanol !  

Un projet intéressant à suivre !

 

ü  Projet  " Energie solaire et cellule photovoltaïque "

 

L’énergie solaire est l’énergie transmise par le Soleil sous la forme de lumière et de chaleur. Cette énergie est virtuellement inépuisable à l’échelle des temps humains, ce qui lui vaut d’être classée parmi les énergies renouvelables (même si le Soleil disparaîtra un jour…).

L’énergie solaire peut être utilisée directement par l’homme pour s’éclairer (fenêtres, puits de lumière), se chauffer et cuisiner (chauffe-eau solaire, four solaire) ou pour produire de l’électricité par l’intermédiaire de panneaux photovoltaïques.

Indirectement, l’énergie solaire est aussi la source de la plupart des énergies renouvelables et des hydrocarbures fossiles. Elle est en effet responsable de la mise en mouvement des masses d’eau (énergies marines) et d’air (énergie éolienne), du cycle de l’eau (énergie hydraulique) et la photosynthèse (biomasse et hydrocarbures). Seules trois types d'énergie ne dérivent pas de l’énergie solaire :l’énergie marémotrice ,l’énergie géothermique,l’énergie nucléaire.

Le potentiel de cette source d’énergie est donc immense.

-       Énergie solaire passive :

La plus ancienne et certainement la plus importante, quoique discrète, utilisation de l'énergie solaire consiste à bénéficier de l'apport direct du rayonnement solaire, c'est-à-dire l'énergie solaire passive. Pour qu'un bâtiment bénéficie au mieux des rayons du Soleil, on doit tenir compte de l'énergie solaire lors de la conception architecturale (façades doubles, surface vitrée orientée vers le Sud etc.). L'isolation thermique joue un rôle important pour optimiser la proportion de l'apport solaire passif dans le chauffage et l'éclairage d'un bâtiment.

Dans une maison solaire passive, l'apport solaire permet de faire des économies d'énergie importantes. L'habitat passif désigne un bâtiment dont les dépenses d'énergie de chauffage sont réduites d'environ 80 % par rapport à une maison neuve construite selon les normes allemandes d'isolation thermique de 1995, normes déjà très exigeantes. L'énergie solaire passive permet donc de chauffer, tout ou partie, d'un bâtiment pour un coût proportionnel quasi nul, en tirant partie des conditions d'un site et de son environnement, selon les principes de l'Architecture bioclimatique.

-       Énergie solaire thermique :

L'énergie solaire thermique consiste à utiliser la chaleur du rayonnement solaire. Ce rayonnement se décline de différentes façons :

en usage direct de la chaleur : chauffe-eau, chauffage solaire dont cuisinières et sécheuses solaires par exemple en usage indirect, la chaleur servant pour un autre usage : rafraichissement solaire, centrales solaires thermodynamiques, , etc

-       Énergie solaire thermodynamique :

Le solaire thermodynamique est une technique solaire qui utilise le solaire thermique pour produire:

soit de l'électricité, sur le même principe qu'une centrale électrique classique (production de vapeur à haute pression qui est ensuite turbinée).

soit directement un travail mécanique6.

 

Le solaire mécanique concerne les appareils qui transforment un rayonnement (chaleur) solaire en mouvement mécanique qui pourra servir directement, soit être transformé en électricité. Le point commun à toutes les techniques est la concentration de l'énergie solaire via des concentrateurs solaires (héliostats, miroirs, etc.)

-       Énergie solaire photovoltaïque :

Le terme « photovoltaïque » peut désigner le phénomène physique (l'effet photovoltaïque découvert par Edmond Becquerel en 1839), ou la technique associée.

L'énergie solaire photovoltaïque est l'électricité produite par transformation d'une partie du rayonnement solaire par une cellule photovoltaïque. Plusieurs cellules sont reliées entre elles dans un module solaire photovoltaïque. Plusieurs modules sont regroupés pour former une installation solaire chez un particulier ou dans une centrale solaire photovoltaïque. L'installation solaire peut alimenter un besoin sur place (en association avec un moyen de stockage) ou être injectée, après transformation en courant alternatif, dans un réseau de distribution électrique (le stockage n'étant alors pas nécessaire).

Médiatique et prometteuse, cette forme d'énergie reste aujourd'hui quantitativement assez négligeable ; on lui prédit néanmoins un grand avenir grâce au progrès qu'on en attend (le coût en devrait fortement baisser dans les années à venir), à sa simplicité et sa polyvalence : sans entretien et durable, pouvant fonctionner avec ou sans réseau, elle peut répondre aux besoins en énergie électrique d'une maison (capteurs sur le toit) ou d'une industrie, contrairement aux autres formes d'énergie solaire qui ne produisent que de la chaleur.

Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), produit de l’électricité grâce à l’effet photovoltaïque qui est à l’origine du phénomène. La tension obtenue est fonction de la lumière incidente. La cellule photovoltaïque délivre une tension continue.

Les cellules photovoltaïques les plus répandues sont constituées de semi-conducteurs, principalement à base de silicium (Si) et plus rarement d’autres semi-conducteurs : séléniure de cuivre et d'indium (CuIn(Se)2 ou CuInGa(Se)2), tellurure de cadmium (CdTe), etc. Elles se présentent généralement sous la forme de fines plaques d’une dizaine de centimètres de côté, Les cellules sont souvent réunies dans des modules solaires photovoltaïques ou panneaux solaires, en fonction de la puissance recherchée.

Le silicium est actuellement le matériau le plus utilisé pour fabriquer les cellules photovoltaïques. On l'obtient par réduction Ã  partir de silice, composé le plus abondant dans la croûte terrestre et notamment dans le sable ou le quartz. La première étape est la production de silicium dit métallurgique, pur à 98 % seulement, obtenu à partir de morceaux de quartz provenant de galets ou d'un gisement filonien (la technique de production industrielle ne permet pas de partir du sable). Le silicium de qualité photovoltaïque doit être purifié jusqu'à plus de 99,999 %, ce qui s'obtient en transformant le silicium en un composé chimique qui sera distillé puis retransformé en silicium. Le silicium est produit sous forme de barres nommées « lingots Â» de section ronde ou carrée. Ces lingots sont ensuite sciés en fines plaques mises au carré (si nécessaire) de 200 micromètres d'épaisseur qui sont appelées « wafers Â». Après un traitement pour enrichir en éléments dopants (P, As, Sb ou B) et ainsi obtenir du silicium semi-conducteur de type P ou N, les wafers sont « métallisés Â» : des rubans de métal sont incrustés en surface et reliés à des contacts Ã©lectriques. Une fois métallisés les wafers sont devenus des cellules photovoltaïques.

La production des cellules photovoltaïques nécessite de l'énergie, et on estime qu'un module photovoltaïque doit fonctionner environ deux à trois ans suivant sa technique de fabrication pour produire l'énergie qui a été nécessaire à sa fabrication (retour énergétique du module).

Les techniques de fabrication et les caractéristiques des principaux types de cellules sont décrits dans les trois paragraphes suivants. Il existe d'autres types de cellules actuellement à l'étude, mais leur utilisation est pratiquement négligeable.

Les matériaux et procédés de fabrication font l'objet de programmes de recherches ambitieux pour réduire les coûts de possession et de recyclage des cellules photovoltaïques. Les techniques couches minces sur substrats banalisés semblent recueillir les suffrages de l'industrie naissante. En 2006 et 2007, la croissance de la production mondiale de panneaux solaires a été freinée par manque de silicium, et les prix des cellules n'ont pas baissé autant qu'espéré. L'industrie cherche à faire baisser la quantité de silicium utilisé. Les cellules monocristallines sont passées de 300 microns d'épaisseur à 200 et on pense maintenant atteindre rapidement les 180 puis 150 microns, diminuant la quantité de silicium et d'énergie nécessaire, mais aussi les prix.

Coûts de production

Voici quelques objectifs que l'industrie japonaise s'est donnés :

 

Thème

Cible 2010

Cible 2020

Cible 2030

Coût de production

100 yen/watt

75 yen/watt

<50 yen/watt

Durée de vie

-

+30 ans

-

Consommation de matière première

-

-

1 g/watt

Coût du convertisseur

-

-

15 000 yen/kW

Coût de la batterie

-

10 yen/Wh

-

Efficacité cellule cristalline

20 %

25 %

25 %

Efficacité cellule couche mince

15 %

18 %

20 %

Efficacité cellule CIS

19 %

25 %

25 %

Efficacité cellule III-V

40 %

45 %

50 %

Efficacité cellule "Dye Sensitized"

10 %

15 %

18 %

Source Nedo (Japon), 102.94 yen = 1 â‚¬, novembre 2012.

Les nombres d’offres d’emplois possibles

Entre 1000 à 2000

 

D/ Commentaires / Remarques

v  Les infrastructures de délégations Kébili-Nord souffrent d’un grave manque.

v  Manque des cadres médicaux et des équipements médicaux.

v  Manque de support du gouvernement pour les agriculteurs.

v  Manque d’encouragement pour créer des projets.

v  La délégation Kébili-Nord est une région agricole. Elle produit la meilleur qualité de dattes (daglet enour).    

v  On a trouvé beaucoup de difficultés pour avoir collecter ces informations à cause de routine bureautique ou de non coopérations.

 

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